CELA FAIT TOUJOURS DU BIEN DE PARLER DE LA PLUIE ET DU BEAU TEMPS OU L'INCONTRÔLABLE MÉCANIQUE DES POLLUTIONS INTÉRIEURES, 2011
Verre soufflé, eau noire, pompes à eau, programmateur, câbles. 400 x 300 x 300 cm.
Vue de l'exposition Éclats ! Le musée se met au verre...contemporain, Musée Würth, Erstein, 2012.
Crédit photo Bernard Dupuy.
Métaphore du cycle de l’eau et de la vie en perpétuel mouvement, cette œuvre met ici en garde sur l’impermanence des choses et la désillusion d’une planète éternellement belle et prospère.
Ce liquide de vie trop souvent contaminé par l’industrie, gaspillé dans le quotidien et venant à manquer pour beaucoup, est ici assombrit en référence à l’imagerie contemporaine liée à la pollution, ou encore à celle des peintures du Moyen-Age exposant d’infâmes excès de bile rejetés par des corps éprouvés par la maladie de la mélancolie.
La contamination a lieu à tous les niveaux et la propagation s’avère lente mais indéniable. Les éclaboussures insidieuses et les traces noirâtres laissées par le fluide avertit sur sa toxicité et ne font que révéler au grand jour l’indifférence croissante face aux préoccupations écologiques qu’il pourrait causer.
A metaphor for the cycle of water and life in perpetual motion, this work warns here of the impermanence of things and the disillusionment of an eternally beautiful and prosperous planet. This liquid of life too often contaminated by industry, wasted in everyday life and coming to lack for many, is darkened here in reference to contemporary imagery linked to pollution, or even to that of paintings from the Middle Ages exposing infamous excess of bile rejected by bodies tried by the disease of melancholy. Contamination takes place at all levels and the spread is slow but undeniable. The insidious splashes and blackish traces left by the fluid warn of its toxicity and only reveal the growing indifference to the ecological concerns it could cause.